Méthodes moléculaires et multi-échelles pour la simulation numérique des matériaux

Frédéric LEGOLL

Thèse de l'Université Paris 6, soutenue le 31 août 2004



Le travail de cette thèse a porté sur l'étude de modèles moléculaires et de méthodes multi-échelles pour la simulation numérique des matériaux.

Dans une première partie (chapitres 2, 3 et 4), on s'intéresse à une modélisation à l'échelle atomistique. La physique statistique montre alors que les grandeurs macroscopiques pertinentes sont des moyennes dans l'espace des phases du système étudié. La dynamique moléculaire est une approche pour calculer ces moyennes. L'évolution en temps du système est simulée (par exemple suivant les équations de Newton), ce qui permet de calculer des moyennes temporelles le long des trajectoires du système. Sous l'hypothèse d'ergodicité, ces moyennes convergent en temps long vers la moyenne dans l'espace des phases. Nous nous intéressons ici au rythme de convergence des moyennes temporelles, et faisons en particulier l'analyse de quelques schémas numériques.

Dans un deuxième temps, nous nous intéressons à des approches multi-échelles. Le chapitre 6 est consacré à l'analyse numérique d'une méthode couplant un modèle atomistique avec un modèle de continuum: le domaine de calcul est partitionné en deux sous-domaines, l'un décrit par un modèle de continuum, l'autre par un modèle atomistique. Nous étudions en particulier le critère permettant de choisir en chaque point du matériau le modèle (discret ou continu) qui est utilisé.

Enfin, le chapitre 7 est consacré à l'homogénéisation numérique de modèles de polycristaux, décrivant le comportement de la matière à l'échelle du micromètre.



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Dernière mise à jour: septembre 2005.