Résumé : Ce projet s'inscrit dans le débat concernant la formalisation du concept de développement durable dans les modèles économiques d'allocation inter temporelle des ressources naturelles, renouvelables ou non. Si le développement durable nécessite la ``conservation de quelque chose dans le long terme'', les modèles néo-classiques ne permettent pas, selon nous, de déterminer la nature de ce quelque chose. De plus, ces modèles souffrent du fait qu'ils considèrent le développement durable à la fois comme une injonction technique (caractérisation de la durabilité) et une injonction morale (choix d'un critère d'optimisation). Dès lors, il est dur de faire la différence entre propositions positives (menaces impliquées par la poursuite d'une trajectoire donnée) et propositions normatives sur l'optimalité de suivre une telle trajectoire. Ainsi, nous proposons l'utilisation des notions mathématiques d' Invariance et d' Invariance faible pour caractériser la durabilité dans les modèles économiques. Nous mettrons l'accent sur l'étude du rôle des contraintes des systèmes dynamiques dans la définition des décisions permettant de mettre l'économie sur une trajectoire durable. Cela nous permet de décrire l'ensemble des chemins durables, pour ensuite examiner leur éventuelle optimalité économique, selon un critère ou un autre. On montrera dans ce cadre les complémentarités avec des modèles existants et notamment les liens forts avec l'approche ``maximim'' et l'équité à la ``Rawls et Solow''. En outre, l'évolution probable des préférences environnementales rend la définition de ce qu'il est nécessaire de léguer aux générations futures plus complexe. Ainsi, dans un second temps, nous examinerons comment prendre en compte cette évolution des préférences et ses conséquences sur la définition de l'équité inter générationnelle.
Le dossier complet du programme de recherche est accessible ici
Gilles Rotillon (Responsable Scientifique), Professeur à l'Université Paris X Nanterre, Chercheur à EconomiX .
Luc Doyen, Chercheur au CERESP, UMR CNRS 5173.
Michel de Lara, Chercheur au CERMICS, Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Katheline Schubert, Professeur d'Economie à l'Université Paris 1-Panthéon Sorbonne.
9 février 2005 : Réunion de travail à la Maison des Sciences Economiques.
mi-février 2005 : 1ère visite de Robert Cairns, McGill University.
début mai 2005 : 2nde visite de Robert Cairns. Présentation d'un article sur l'application du critère de Maximin au cas de l'île de Pacques (`Sustainable development of Easter Island', co-écrit avec Huilan Tian).
4 mai 2005 : Réunion de travail à la Maison des Sciences Economiques.
du 1er au 9 juin 2005 : Visite de Vincent Martinet à MCGill University, Montreal, sur invitation du CIREQ.
16 juin 2005 : Réunion de travail à la Maison des Sciences Economiques.
8 septembre 2005 : Réunion de l'équipe à la Maison des Sciences Economiques. Compte-rendu .
12 janvier 2006 : Invitation de Mabel Tidball, qui a présenté un article co-écrit avec Charles Figuières (`Sustainable exploitation of a natural resource: a satisfyonf use of Chichilnisky's criterion')
23 et 24 mars 2006 : Séminaire à Montpellier organisé avec le LAMETA . Le compte-rendu !
27 et 28 septembre 2006 : Séminaire à Montpellier organisé avec le LAMETA . Le compte-rendu !